
Santos Mirasierra, le supporter de l'OM jugé à Madrid il y a quarante-huit heures pour des faits remontant à Atletico Madrid - Marseille (2-1), le 1er octobre, a été condamné à trois ans et demi de prison ferme. C'est une décision extrêmement lourde à accepter pour l'ultra marseillais, qui a toujours clamé son innocence. Si huit ans d'emprisonnement avaient été requis lors du procès, cette sanction se situe très au-delà des deux ans de prison qui pouvaient potentiellement, vu le droit espagnol, lui permettre de rentrer à Marseille. Son avocat espagnol a interjeté appel, écrivait vendredi le site de l'OM.
Gilbert Collard, avocat de la famille Santos, a déploré le «caractère déraisonnable» et la «sévérité inouïe» de cette décision, dans une déclaration à l'AFP. Poursuivi pour «troubles à l'ordre public» et «violences en réunion envers l'autorité ayant entraîné des blessures», il était notamment accusé d'avoir jeté une chaise du stade Vicente-Calderon sur un policier et d'avoir bousculé un policier. Il n'a reconnu que le deuxième élément, l'expliquant par sa volonté de porter secours à une femme à terre. «Quand vous voyez une femme être matraquée jusqu'au sang pour rien, vous ne pouvez pas rester les mains liées sans rien faire» a-t-il expliqué avant son procès à La Provence.
L'Equipe.fr

