

Faute de monde aussi de notre côté, aucune animation n'était prévue et seuls des drapeaux sont disposés dans la tribune afin d'être agités à l'entrée des joueurs. Pas grand chose à se mettre sous la dent en ce début de première mi-temps, l'ambiance n'est pas au top, les chants n'arrivent pas à tenir. A la 20e minute, une banderole est déployée : "BeIn/Qata/LFP : l'échec du football français!" En bas de la tribune, une voile noire est déroulée et d'en dessous, des balles de tennis et quelques fumigènes sont lancés sur le terrain ; le tout est accompagné de chants contre la Ligue. L'action est accueillie de manière mitigée avec des sifflets mais aussi des personnes qui reprennent le chant "le foot le samedi". La rencontre est interrompue quelques minutes le temps que les stadiers nettoient la surface de réparation ruthenoise. L'ambiance ne reprend pas après cela surtout qu'en plus on se prend un but à la con. Les capos rament pour ramener un tant soit peu d'ambiance. Alors qu'on aborde les arrêts de jeu, Rodez double la mise et des sifflets descendent des travées. Heureusement notre capitaine sonne la charge et réduit le score d'une tête rageuse. Les capos ont à peine le temps de relancer les chants que l'arbitre siffle la mi-temps.
Les joueurs reviennent sur le terrain avec une autre envie qu'en première mi-temps. Dans la tribune, c'est plus réceptif et l'ambiance décolle enfin. Cela est récompensé par l'égalisation de Brahimi. Mais quelques minutes plus tard, Rodez reprend l'avantage et casse l'ambiance. Ensuite, les sifflets se mêlent aux encouragements. Alors que le match est sur le point de se terminer, les premiers spectateurs commencent à quitter les tribunes mais la Borrelli ne lâche rien. Qui plus est, nos joueurs arrivent à enchaîner les occasions dont de nombreux corners. Le stade réagit enfin et pousse les joueurs à l'égalisation. Et c'est sur le dernier corner que Meddah délivre tout le stade avec une explosion de joie qu'on avait pas entendu depuis bien longtemps. Sur ce but, l'arbitre siffle la fin de la partie et les joueurs viennent saluer le public et s'évitent une bordée de sifflets.










