CR CAEN - Valenciennes/saison 2023-2024/J38
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- benoit caen
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Re: CR CAEN - Valenciennes/saison 2023-2024/J38
Voilà, c'est fini comme le chantait Jean-Louis Aubert, une nouvelle saison s'achève faite de hauts et de bas. Pour cette dernière journée, il y avait un petit enjeux, certes minime mais on ne sait jamais, sur un malentendu....La billetterie a fait vite le plein et la demande était encore supérieure à l'offre! Le club annonce en milieu d'après-midi que le match sera tiendra à guichets fermés, ce qui promet une bonne soirée si le résultat est là.
J'arrive pour ma part vers 18h30 au stade ; il y a déjà pas mal de monde qui traine, plus que d'habitude à 2h15 du coup d'envoi. Le bus des joueurs est sensé arriver à 19h et les supporters s'agglutinent derrière les barrières mises en place pour l'occasion afin de voir passer les joueurs. Peu avant 19h, les gars sortent de la prépa-tifo et 5 minutes après, le bus arrive : timing parfait ! Sebuk, juché sur des épaules, lance le premier chant de la soirée qui est repris par le millier de supporters présents. De ce que je sais, les joueurs apprécient ce genre d'accueil et ce contact direct avec leur public. Une fois les joueurs passés, chacun vaque à ses occupations, les stands de bouffe sont pris d'assaut. En trainant sur l'esplanade, je croise beaucoup de supporters qui se montent confiant pour ce match. Le flux de spectateurs qui arrive au stade est aussi impressionnant malgré les conditions difficile de circulation (n'est-ce pas Nono' ). Je récupère vite fait mon accréditation (merci Antoine!) et je poste sur ma passerelle en face du kop.
Le stade se remplit peu à peu et j'ai l'impression qu'il y a peu de "touristes" ou de primo-supporters, chacun sait trouver son entrée, sa place;cela augure du répondant sur certains chants. François le speaker fait monter progressivement la pression en animant les tribunes et à quelques minutes du coup d'envoi, les premiers éléments du tifo sont déroulés. Ce dernier est simple mais efficace : des bandes rouges et bleues sur la hauteur de la tribune et une grande phrase sur le grillage "tous ensemble créons l'exploit!" De grands drapeaux ont aussi été disposés en bas et en haut et ils sont agités correctement. Dernier élément du tableau, les différents sacs de confettis accumulés depuis plusieurs matchs maintenant sont distribués dans la tribune. Le but est de faire un petit rendu "Bombonera" pour les connaisseurs. A quelques minutes du début du match, François lâche son micro à Othman qui devient le capo de tout le stade ! Le premier "qui ne saute pas n'est pas Caennais" est chanté à l'unisson par toutes les tribunes. Malheureusement, les premiers confettis sont lancés trop tôt et certains torches sont allumées bien trop en avance. C'est un peu le seul couac de la soirée. Mais à l'entrée des joueurs, l'effet "sud-americain" recherché est globalement obtenu. Le club a généreusement voulu honorer notre globe-trotter Steven, auteur d'un nouveau grand Chelem en lui laissant donner le coup d'envoi. On le sentait ému d'être au milieu du terrain et de checker Alex Mendy. Le groupe lui rend aussi hommage via une banderole et un chant en son honneur. Puis un nouvel hommage est rendu aux deux membres de l'administration pénitentiaires tués en début de semaine avec une minute d'applaudissements nourris. Othman reprend une dernière fois le micro du stade et le match est lancé.
Les joueurs attaquent pied au plancher, le kop fait de même. La tribune est pleine à craquer, on ne voit même plus les escaliers extérieurs des deux blocs centraux ! Les premiers chants sont puissants et accompagnés par des applaudissements des autres tribunes. Les premiers échanges aussi sont assez lourds : hormis la présidentielle, toutes les autres tribunes répondent amplement sur le "nous nous sommes les Caennais" ! Il y a eu peu de matchs ces dernières années où cela était aussi fort. La délivrance arrive à la 23e minute grâce à Tidian Gomis alors que le stade est en train de chanter "la ville au cent clochers". Après ce but, le "qui ne saute pas n'est pas Caennais" est juste énorme, des gens se mettent debout dans les autres tribunes, reprennent les chants ; l'ambiance est assourdissante. Malheureusement, malgré plusieurs grosses occasions, nos joueurs n'arrivent pas à concrétiser leur domination. L'ambiance s'en ressent un peu et les dix dernières minutes de la première mi-temps sont moins enthousiastes bien que la Borrelli ne lâche rien, seules les autres tribunes ne sont temporairement assagies.
Contrairement à beaucoup d'autres matchs, l'ambiance repart assez rapidement en seconde période. On sort une petite phrase pour la naissance de Maël, le deuxième enfant de Morgan. Nos joueurs sont toujours sur le même tempo et les tribunes le sont aussi. Tidian Gomis fait à nouveau chavirer D'Ornano après un quart d'heure de jeu. La victoire peut difficilement nous échapper. Du coup, le public se lâche ! Les échanges entre tribunes se multiplient, les chants sont repris (parfois en décalage) par les tribunes Caen et Normandie. Jonas et son Kop de la Porte 6 sont eux aussi déchainés et haranguent leurs voisins de tribune. Le tout forme un brouhaha incessant, un stade presque en fusion (d'autant plus qu'il fait lourd). Et tout bascule à la 85e minute quand l'arbitre désigne le point de pénalty. Les joueurs exultent déjà avant qu'il soit tiré La réaction de l'ensemble du public est similaire. Le Bihan s’apprêtait à le tirer mais c'est finalement Alex Mendy qui s'en charge. Il le tire parfaitement et vient fêter son 22e but de la saison face au kop sur les panneaux publicitaires. Il reste 5 minutes dans le temps réglementaire et François à la sono joue encore avec le feu avec la Ligue en demandant à tout le public de se lever. Les dernières minutes sont intenses, tout le stade est debout et chante; une ambiance rarement atteinte ces dernières à d'Ornano. Après le coup de sifflet final, les gens restent dans les tribunes et veulent fêter les joueurs pour cette saison à rebondissement (le chant "on nous croyait mort il y a quelques mois" a été un des plus repris). Tout le staff et les familles des joueurs participent au tour d'honneur et les joueurs font une longue pause devant la tribune pour bien profiter une dernière fois de l'ambiance. Alex Mendy reçoit sont trophée de meilleur buteur de ligue 2 puis vient le partager avec le public devant la Borrelli. On sent malheureusement que cela est aussi un au-revoir Il est près de 23h15 quand je quitte le stade et il y a encore beaucoup de monde autour du stade à refaire le match.
J'arrive pour ma part vers 18h30 au stade ; il y a déjà pas mal de monde qui traine, plus que d'habitude à 2h15 du coup d'envoi. Le bus des joueurs est sensé arriver à 19h et les supporters s'agglutinent derrière les barrières mises en place pour l'occasion afin de voir passer les joueurs. Peu avant 19h, les gars sortent de la prépa-tifo et 5 minutes après, le bus arrive : timing parfait ! Sebuk, juché sur des épaules, lance le premier chant de la soirée qui est repris par le millier de supporters présents. De ce que je sais, les joueurs apprécient ce genre d'accueil et ce contact direct avec leur public. Une fois les joueurs passés, chacun vaque à ses occupations, les stands de bouffe sont pris d'assaut. En trainant sur l'esplanade, je croise beaucoup de supporters qui se montent confiant pour ce match. Le flux de spectateurs qui arrive au stade est aussi impressionnant malgré les conditions difficile de circulation (n'est-ce pas Nono' ). Je récupère vite fait mon accréditation (merci Antoine!) et je poste sur ma passerelle en face du kop.
Le stade se remplit peu à peu et j'ai l'impression qu'il y a peu de "touristes" ou de primo-supporters, chacun sait trouver son entrée, sa place;cela augure du répondant sur certains chants. François le speaker fait monter progressivement la pression en animant les tribunes et à quelques minutes du coup d'envoi, les premiers éléments du tifo sont déroulés. Ce dernier est simple mais efficace : des bandes rouges et bleues sur la hauteur de la tribune et une grande phrase sur le grillage "tous ensemble créons l'exploit!" De grands drapeaux ont aussi été disposés en bas et en haut et ils sont agités correctement. Dernier élément du tableau, les différents sacs de confettis accumulés depuis plusieurs matchs maintenant sont distribués dans la tribune. Le but est de faire un petit rendu "Bombonera" pour les connaisseurs. A quelques minutes du début du match, François lâche son micro à Othman qui devient le capo de tout le stade ! Le premier "qui ne saute pas n'est pas Caennais" est chanté à l'unisson par toutes les tribunes. Malheureusement, les premiers confettis sont lancés trop tôt et certains torches sont allumées bien trop en avance. C'est un peu le seul couac de la soirée. Mais à l'entrée des joueurs, l'effet "sud-americain" recherché est globalement obtenu. Le club a généreusement voulu honorer notre globe-trotter Steven, auteur d'un nouveau grand Chelem en lui laissant donner le coup d'envoi. On le sentait ému d'être au milieu du terrain et de checker Alex Mendy. Le groupe lui rend aussi hommage via une banderole et un chant en son honneur. Puis un nouvel hommage est rendu aux deux membres de l'administration pénitentiaires tués en début de semaine avec une minute d'applaudissements nourris. Othman reprend une dernière fois le micro du stade et le match est lancé.
Les joueurs attaquent pied au plancher, le kop fait de même. La tribune est pleine à craquer, on ne voit même plus les escaliers extérieurs des deux blocs centraux ! Les premiers chants sont puissants et accompagnés par des applaudissements des autres tribunes. Les premiers échanges aussi sont assez lourds : hormis la présidentielle, toutes les autres tribunes répondent amplement sur le "nous nous sommes les Caennais" ! Il y a eu peu de matchs ces dernières années où cela était aussi fort. La délivrance arrive à la 23e minute grâce à Tidian Gomis alors que le stade est en train de chanter "la ville au cent clochers". Après ce but, le "qui ne saute pas n'est pas Caennais" est juste énorme, des gens se mettent debout dans les autres tribunes, reprennent les chants ; l'ambiance est assourdissante. Malheureusement, malgré plusieurs grosses occasions, nos joueurs n'arrivent pas à concrétiser leur domination. L'ambiance s'en ressent un peu et les dix dernières minutes de la première mi-temps sont moins enthousiastes bien que la Borrelli ne lâche rien, seules les autres tribunes ne sont temporairement assagies.
Contrairement à beaucoup d'autres matchs, l'ambiance repart assez rapidement en seconde période. On sort une petite phrase pour la naissance de Maël, le deuxième enfant de Morgan. Nos joueurs sont toujours sur le même tempo et les tribunes le sont aussi. Tidian Gomis fait à nouveau chavirer D'Ornano après un quart d'heure de jeu. La victoire peut difficilement nous échapper. Du coup, le public se lâche ! Les échanges entre tribunes se multiplient, les chants sont repris (parfois en décalage) par les tribunes Caen et Normandie. Jonas et son Kop de la Porte 6 sont eux aussi déchainés et haranguent leurs voisins de tribune. Le tout forme un brouhaha incessant, un stade presque en fusion (d'autant plus qu'il fait lourd). Et tout bascule à la 85e minute quand l'arbitre désigne le point de pénalty. Les joueurs exultent déjà avant qu'il soit tiré La réaction de l'ensemble du public est similaire. Le Bihan s’apprêtait à le tirer mais c'est finalement Alex Mendy qui s'en charge. Il le tire parfaitement et vient fêter son 22e but de la saison face au kop sur les panneaux publicitaires. Il reste 5 minutes dans le temps réglementaire et François à la sono joue encore avec le feu avec la Ligue en demandant à tout le public de se lever. Les dernières minutes sont intenses, tout le stade est debout et chante; une ambiance rarement atteinte ces dernières à d'Ornano. Après le coup de sifflet final, les gens restent dans les tribunes et veulent fêter les joueurs pour cette saison à rebondissement (le chant "on nous croyait mort il y a quelques mois" a été un des plus repris). Tout le staff et les familles des joueurs participent au tour d'honneur et les joueurs font une longue pause devant la tribune pour bien profiter une dernière fois de l'ambiance. Alex Mendy reçoit sont trophée de meilleur buteur de ligue 2 puis vient le partager avec le public devant la Borrelli. On sent malheureusement que cela est aussi un au-revoir Il est près de 23h15 quand je quitte le stade et il y a encore beaucoup de monde autour du stade à refaire le match.
Modifié en dernier par benoit caen le 21 mai 2024, 17:41, modifié 1 fois.
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