). C'est donc à l'arrache et le jour du match que les supporters se procurent des places - enfin ceux qui n'avaient pas prévu d'aller à Vire. Arrivé à une heure du coup d'envoi sur l'esplanade, je trouve que celle-ci est plutôt vide, loin de l'effervescence habituelle. C'est l'occasion quand même de croiser quelques têtes et de discuter bout de gras avant le match. 19h30, je rentre en Borrelli, Othman, Olaf et Emilie sont à la table, quelques personnes s'arrêtent pour faire des achats. Je m'aperçois rapidement que la tribune est plutôt vide à quelques minutes du coup d'envoi alors que la latérale se remplit bien (elle est réservée aux supporters virois). Antoine me rejoint et me fait passer en tribune latérale pour que je puisse prendre mes photos. J'y croise pas mal de supporters caennais, trop habitués à cette tribune, ils ont préféré prendre leur place ici plutôt qu'en Borrelli. Ils seront minoritaires dans leur propre tribune.
Le bâchage est minimum vu qu'on joue "à l'extérieur". Un appel au méga permet aux supporters de se rassembler au centre de la Borrelli et les premiers chants sont lancés. L'affluence est décevante quand même avec 4 773 spectateurs et une Borrelli à moitié vide. Même si le match n'a pas grand enjeux au niveau sportif, c'est l'occasion de revoir notre équipe une dernière fois et d'effacer ce qui s'était passer après le match d'Annecy. Bref, petite ambiance dans la tribune avec quelques chants pas toujours soutenus. Mais en face, ou plutôt, de côté, ce n'est guère mieux. Un petit groupe tente de mettre de l'ambiance à l’extrémité de la tribune Caen côté parcage. Certains arborent un drapeau "Blue tigers" du nom de ce petit groupe. Ils sont rarement suivis par le reste du public qui est globalement passif et se contente sur les actions "chaudes" de taper dans les mains.
En tribunes, c'est quand même calme d'autant plus qu'on mène rapidement au score. Autant le premier but est fêté et certains montent sur les grilles, autant le deuxième est limite anecdotique et les gens se contentent de lever les bras
En deuxième mi-temps, c'est du même acabit. Le temps semble long. Alors dans les 20 dernière minutes, cela part en délire. Le premier : reprendre "petit papa noël" de Tino Rossi. Il faut le relancer 2/3 avant qu'ils prennent vraiment et que le reste de la tribune le chante en mode second degré. Puis c'est au tour de "vive le vent" d'être repris. C'est bon esprit et ça fait marrer tout le monde. L'arbitre siffle la fin du match sur une victoire nette et sans bavure. Nos joueurs font une haie d'honneur aux virois puis viennent nous saluer au bas de la tribune où ils sont accueillis par un nouveau "petit papa noël". Pas sûr qu'ils aient compris notre délire mais en tout cas l'épisode d'Annecy est oublié.
