L'affluence est moindre pour ce match que le dernier contre Annecy mais la Borrelli est quand même bien remplie, des membres distribuent le communiqué aux pensionnaires de la tribune; certains refusent car ils l'ont déjà lu mais leur signale astucieusement qu'il faut lire le verso

Après l'entrée des joueurs, une minute d'applaudissements est respectée en hommage à notre ancien joueur Kamel Ouejdide décédé dans la semaine. Le début du match se fait dans le silence même si spontanément les gens tapent en rythme dans les mains quand les joueurs se procurent des actions. A la 14e minute, les kopistes ont bien regardé le tuto au verso du communiqué et lancent les avions en papier sur le terrain. Cela n'a pas du tout gêné le déroulement du match car l'arbitre n'a même pas arrêté le match. Après le lancer, quelques chants sont entonnés contre la Ligue et BeIN. Autre action, au bout de 30 minutes, le déploiement de plusieurs banderoles pour ceux et celles qui sont privés de match à cause des matchs le vendredi soir : "Johan attend son train", "Timeo absent car papa travaille", "Laura absent car travaille", "Simon absent : au CBC", "Clément absent bloqué sur la RN13" et une dernière "matchs en semaine, pas de grand chelem" car pour la première fois depuis le COVID, le groupe n'a pas été représenté à Grenoble le lundi précédent. La mi-temps est sifflée sur un 0-0 et certains spectateurs en profitent pour siffler les joueurs alors qu'ils ne font pas un match dégueulasse pour le moment

La seconde mi-temps était attendue par beaucoup de supporters. L'arbitre siffle le coup d'envoi, la tribune est en place et là, grosse poussée sur le premier chant, le reste du stade reprend le chant instantanément ou applaudi. Depuis le parcage où j'étais situé, c'était énorme, les Ajacciens ont dû être surpris. Malgré cela, sans de véritable capo et surtout sans tambours, rien qu'à la voix comme on sait....à peu près faire, les chants ont du mal à vraiment tenir. Soit les gens chantent trop vite, soit cela les paroles se trouvent rapidement en décalé. De loin, on avait parfois plus l'impression d'un brouhaha. Les chants s'enchainent mais il y a parfois quelques blancs. Heureusement Bilal Brahimi libère le stade à 10 minutes et vient fêter son but au pied du kop. Puis jusqu'à la fin du match, les chants redoublent d'intensité et dans les arrêts de jeux, François Duval demande au stade de se lever pour accompagner un dernier "qui ne saute pas n'est pas Caennais". Nouveauté pour cette victoire, la sono balance à fond Gala "Freed from desire" dont le refrain est repris par les spectateurs qui n'ont pas quitté l'enceinte. Les joueurs viennent saluer le kop tandis qu'il chante "on nous croyait mort il y a quelques mois".











