
1er but

2ème but





Modérateur : Responsables
Malherbe fête son maintien dans un stade en liesse
Les supporters caennais fêtent le maintien à l'issue du match, à D'Ornano !
Stéphane Geufroi
« SMC ». Trois lettres énormes pour un tifo digne de ce nom : le Malherbe Normandy Kop donne le ton à l’entrée des deux équipes sur la pelouse. Les supporters sont bons… Illico, Mollo se met au diapason. Caen joue sa survie à la dernière journée et le joueur prêté par Monaco décide de préserver les nerfs des supporters. Dès la 7e minute, l’attaquant malherbiste ouvre le score (1-0, 7’). Première détonation : d’Ornano est en fusion.
« Aux armes ! » ou « Qui ne saute pas n’est pas Caennais ! » : le public reprend les standards du Vélodrome. L’ambiance n’est évidemment pas celle de l’enceinte marseillaise, mais à l’échelle du club et de la saison, c’est un vrai soir de fête. Une vraie belle ambiance. En tribune, les sourires sont de mise, en revanche sur le terrain, ça ne rigole pas. Concentrés, présents dans l’impact et dans les duels, les hommes de Franck Dumas ne lâchent rien, à l’image d’un Youssef El-Arabi très impliqué. Le Marocain joue son dernier match sous le maillot rouge et bleu. Il a sans doute remarqué cette banderole dans le public : « Youss à jamais dans nos cœurs. Merci. »
Loin d’avoir peur de l’enjeu et galvanisé par tant de soutien, le SMC développe du jeu. Juste avant la mi-temps, Nivet sert Niang et le gamin ne tremble pas devant le gardien de l’équipe de France. Mandanda est battu (2-0, 45’), deuxième explosion : Caen fonce vers le maintien, le stade est rouge de bonheur. A la mi-temps, on se désaltère dans la bonne humeur.
Au retour des vestiaires, moment d’émotion encore. M’Baye Niang, 16 printemps, a fait chavirer le stade sur son but. Les 20 540 spectateurs le lui rendent bien en scandant son nom alors que Kandia Traoré le remplace (56’). Un grand bravo pour le minot de d’Ornano : rien ne semble pouvoir faire plier Caen. Loïc Rémy s’y essaye tout de même en réduisant le score (2-1, 68’). Vent de fraîcheur sur la Basse-Normandie…
Il n’y a que dans la zone visiteurs que la température monte. Les supporters marseillais n’avaient jamais vraiment arrêté de chanter : ils retrouvent simplement un peu de voix à l’instant où d’Ornano se drape d’un léger voile d’angoisse. La peur se lit tout de même sur certains visages lorsque Raineau est à deux doigts de tromper son propre gardien et l’OM d’égaliser (77’).
Sorti très tôt pour blessure, Nicolas Seube a du mal à tenir en place sur le banc. « Capi » se lève, donne de la voix. Chaque minute qui passe rapproche pourtant Malherbe du maintien. Dumas le sait et offre à certains les joies d’une ovation. Ainsi, Mollo fait ses adieux au public caennais sous un tonnerre d’applaudissements. Il cède sa place à Titi Deroin dont c’est peut-être le jubilé… Tout le monde chante et rien ne peut gâcher la fête. Pas même la tête rageuse de Remy qui ramène Marseille (2-2, 88’). Monaco a perdu contre Lyon, le public le sait. Le chante même. « On est en Ligue 1 ! On est en Ligue 1 » Les Caennais peuvent s’époumoner, les joueurs danser et s’embrasser.
Cette saison, Malherbe ne prendra pas l’ascenseur. Micro en main, Youssef El-Arabi chauffe chaque tribune une à une et Mollo se paie un bain de foule… Ces deux-là quittent Caen par le grande porte. La nuit sera belle…
Julien HIPPOCRATE.
Nono' a écrit :
Vico cassant la tête à Bret's, il l'avait dit, il l'à fait! C'était bon enfant, pas méchant, et au moins pour une fois il y'à eu une animation sympa à la mi-temps !