A une heure du coup d'envoi, les portes ouvrent enfin et les files d'attente s'allongent dangereusement ! Certains rentrent un peu plus tôt pour une fois afin de ne pas louper le début du match. Et ils ont raison car à 19h30, il y avait encore beaucoup du monde à rentrer. Au final, c'est 10 700 spectateurs qui viennent voir cette équipe qui a tant à se faire pardonner.
Regroupé dans les blocs I2 et I3, le groupe ne bâche pas mais pose une phrase "Stop aux sanctions collectives". Dès les premiers chants, on sent qu'il va se passer quelques chose dans le stade; avec le toit, les voix résonnent beaucoup plus. Rapidement, les chants sont repris par les membres frustrés d'être présents en tribune Caen haute. Sur le premier "Dans la ville au cent clochers", c'est presque la moitié du stade qui chante ! Sur des gestuelles, les autres tribunes les reprennent (mais en décalé malheureusement), la caisse de résonance est énorme. Et enfin, à la 31e, M'Vila marque un but de la tête et le stade explose, les joueurs aubagniens ont dû avoir mal aux oreilles
Sur la lancée, le stade reprend les chants et l'ambiance perdure jusqu'à la mi-temps.En deuxième mi-temps, nos joueurs ont la bonne idée de marquer rapidement et de refaire chavirer le stade. Et qui plus est, de marquer côté Borrelli. Vinicius Gomes vient fêter son but avec la tribune (heureusement personne n'a chuté
) ainsi que le reste de l'équipe. Moins de 5 minutes plus tard, Henry enfonce le clou et on mène 3-0 et domine le match comme il n'y a quelques saisons. Le speaker François lance lui aussi quelques chants ("qui ne saute pas") pour monter l'ambiance d'un nouveau cran. A 10 minutes de la fin du match, on pense que l'équipe va retourner dans ses travers avec l'expulsion de Didi et le pénalty. Mais Mandrea le repousse et se fait acclamer par le stade. A la fin du match, le club teste le nouvel éclairage du stade avec une ambiance discothèque, perso je ne suis pas du tout fan, cela casse le l'ambiance plus spontanée qui se créée entre joueurs et public en fin de match. Heureusement, le club a baissé le niveau de la sono pour que les joueurs puissent communier avec la tribune. En sortant du stade, je n'ai vu que des sourires, une chose devenu rare ces derniers mois 
