Deuxième match de la semaine après la déconvenue de Troyes, on espère que les joueurs auront le cœur à se dépenser sur le terrain. Ce sont essentiellement des petits jeunes qui sont présents pour cette prépa-tifo. Le bâchage est rapidement mis en place puis c'est au tour de la phrase et des blasons à l'étage. Des drapeaux ont été au préalable déposés sur la tribune basse.
Le public caennais répond toujours présent malgré la pauvreté du jeu proposé ces derniers matchs et près de 15 000 spectateurs garnissent les travées de d'Ornano. Le coup d'envoi est donné par l'idole de toute une génération (Bob14 and co) Cyrille Watier dont le nom est scandé par le groupe. Puis le match démarre doucement, les joueurs ne sont pas sereins et malgré les encouragements de la tribune ils n'arrivent pas à développer leur jeu. Bastia est tout près d'ouvrir le score et les premiers sifflets se font entendre. Heureusement Mendy débloque la situation pour son 71e but. L'ambiance monte d'un cran mais cela ne reste pas très folichon.
En deuxième mi-temps, l'ambiance n'arrive pas vraiment à prendre, il manque toujours un petit quelque chose pour qu'elle décolle. Ce n'est qu'après le deuxième but de Brahimi que les gens se lâchent un peu et que les autres tribunes répondent au kop. Dans les arrêts de jeu, sous l'impulsion de François Duval, le stade se met debout et chante à l'unisson pour célébrer cette victoire qui fait du bien à tout le monde. A la toute fin du match, le président Ziad Hammoud vient en bas de la tribune pour parler.
Modifié en dernier par benoit caen le 03 nov. 2024, 16:52, modifié 1 fois.
À Caen, il frappe un vigile du stade d’Ornano pour un billet qui ne passe pas : un homme condamné
Furieux que son billet ne passe pas, un abonné du Stade Malherbe a perdu ses nerfs, samedi 2 novembre 2024. Devant le tribunal de Caen (Calvados), où il était jugé en comparution immédiate ce lundi 4 novembre, il a contesté les faits reprochés.
Samedi 2 novembre 2024 vers 13 h 30, la police est appelée au stade d’Ornano, à Caen (Calvados) après un incident survenu entre un abonné du Stade Malherbe et un vigile chargé du contrôle des billets à l’entrée du parking VIP.
Le vigile explique que l’homme de 48 ans est arrivé au volant de sa Porsche Cayenne mais que son billet n’était pas valide. Le ton est très vite monté, l’abonné aurait protesté, aurait insulté le vigile avant de lui rouler sur le pied et de le saisir par le col par la vitre ouverte.
Un coup de poing
Le chef du vigile, appelé, connaît l’abonné, et décide de le laisser passer. Mais l’homme est descendu de sa voiture pour lui donner un coup de poing en plein visage. Il s’est ensuite stationné dans le parking après que d’autres supporters se sont interposés pour calmer les choses.
Ce chef d’entreprise était jugé ce lundi 4 novembre 2024 en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Caen, après avoir passé le week-end en détention. Il éclate en sanglots en disant qu’il " n’a jamais insulté, ni roulé dessus, ni agressé le vigile. Je l’ai juste poussé à l’épaule. Il y avait mon beau-père de 76 ans et mes enfants dans la voiture. Je n’aurais jamais fait une chose pareille. Ça fait sept ans que je suis abonné et j’ai calculé, c’est plus de 140 matches, il n’y a jamais eu de problème. "
Le ministère public indique " qu’un témoin confirme un coup au visage, et le médecin légiste constate l’hématome sur la joue qui correspond. Il manque quelque chose dans ses explications, car il est indiqué que les enfants sont affolés et disent à leur père d’arrêter, pas au vigile ".
30 heures de garde à vue, 48 heures de détention
Me Sébastien Revel, pour la défense, se dit " surpris par le traitement procédural de l’affaire, où on a un homme qui a passé 30 heures de garde à vue, puis 48 heures en détention, alors que très peu de personnes ont été entendues, et on se retrouve avec du parole contre parole. Une Porsche Cayenne, c’est quand même plus de 2,2 tonnes. On a une douleur alléguée, mais aucune trace sur le pied. Je plaide la relaxe. "
Le tribunal a considéré que seul le coup de poing est avéré et a relaxé le prévenu sur les autres chefs d’accusation, au bénéfice du doute. Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis simple et il a l’interdiction d’accéder à une enceinte sportive pendant un an. Il devra verser 500 € pour le préjudice moral du vigile.
