Que l'intersaison fut longue ! Entre le changement d'actionnaire et le non-mercato, on ne savait pas trop à quoi s'attendre pour ce début de saison. Qui plus est, la présaison a été totalement loupé avec un seul match amical gagné sur le fil. Et pour couronner le tout, la Ligue et BeIn sports nous la font à l'envers en modifiant les horaires des matchs quinze jours avant le début du championnat. C'est pour cela que le groupe a décidé, à l'instar des autres groupes de la division, de faire grève comme
il y a 12 ans maintenant. Un rdv est fixé à quelques heures du match et on se retrouve à une dizaine à préparer quand bien même la tribune : une grande phrase "le foot le samedi pour des stades en vie" remplace la bâche du groupe. Un deuxième message "le foot le samedi" est accroché en tribune Caen à la place de la bâche du kop de la porte 6 qui s'est montré solidaire de l'action. Pendant ces accrochages, Olaf s'occupe de délimiter l'espace habituellement occupé par le noyau afin que l'absence des supporters soit bien visible sur les images. Parallèlement à l'installation en tribune, deux jeunes s'occupent d'aller afficher des pétitions et le communiqué commun des groupes auprès des commerçants locaux qui sont eux aussi impactés par le changement d'horaire. L'accueil est généralement bon. En sortant de la tribune, on en profite pour saluer Vincent, l'un des stadiers attitrés, qui a été victime d'un AVC début juin. Il se remet tout doucement et devrait revenir dans les mois à venir.
Pour ce premier match, l'affluence est loin d'être dégueulasse avec 16 689 spectateurs, la Borrelli est globalement bien remplie. Après le coup d'envoi, c'est le calme plat, on entend les moustiques voler

En fin plutôt les commentaires des spectateurs sur le jeu proposé. Puis vers la quinzième minute de jeu, on peut entendre des petites explosions venant du ciel; il s'agit de fumigènes liés à des parachutes qui descendent du ciel. Le premier arrive en plein de la surface devant la Borrelli. Certains spectateurs ne comprennent pas ce qui se passe et se mettent à huer et siffler. Puis les quelques membres du groupe présents lancent un "le foot le samedi" qui est très rapidement repris par l'ensemble des tribunes. Le match est arrêté. Puis un deuxième fumigène arrive au milieu du terrain sous les acclamations du public. François Duval fait une intervention pour demander à ce que le public ne lance rien sur le terrain

Un deuxième chant résonne alors dans l'enceinte "la Ligue, la Ligue, on t'encule". Après l'interruption de jeu, l'ambiance restera la même dans le stade : calme plat sauf sur les corners/coups-franc où spontanément les spectateurs se mettent à frapper dans les mains en rythme.
En face, il y avait une bonne soixantaine de parisiens (présence du Old Clan et des Ultras Lutetia). Ils n'ont pas chanté du match comme prévu sauf quelques chants contre la Ligue.
