Quand il y en a plus, il y en a encore ! Après la saison catastrophique des pros, c'est vers les petits jeunes que le groupe se retourne pour continuer à prolonger le plaisir en tribunes. Rdv est donc fixé à Venoix en ce dimanche de mi-mai (avec le temps qui va avec !). Dès 14h30 il y a du monde devant les tôles..mais problème, la grille - habituellement ouverte - est fermée avec un cadenas à code. Peu de personnes peuvent escalader la haute porte pour accéder à la tribune. On arrive à parlementer avec des membres de la section amateur et un compromis est trouvé pour faire passer la grosse cinquantaine de supporters déjà présents par la piste. Finalement, un facétieux supporter arrive à ouvrir la fameuse porte et les tôles se remplissent peu à peu. On peut estimer à 200 le nombre de supporters présents. A l'entrée des joueurs, rien d'exceptionnel, les traditionnels fumis sont mis en attente de la qualification. Une phrase est sortie en soutien à Kévin. Othman monte sur la grille et lance les premiers chants. Comme d'habitude, cela résonne bien et les jeunes joueurs doivent apprécier ce soutien (d'autant que la tribune principale est quasiment remplie). Sur quelques chants, le stade arrive à se mettre à l'unisson et à mettre la pression sur les jeunes montpelliérains qui ne doivent pas être habitués à une telle ambiance. Léo Milliner ouvre le score à la 28e minute et cela permet aux tôles d'exploser (et de craquer un petit fumi au passage). Dès alors, l'ambiance monte d'un cran et ne rebaisse pas jusqu'à la mi-temps.
En seconde période, les Montpelliérains, plus incisifs, mettent la pression sur nos joueurs et égalisent logiquement à la 57e. En tribune, deux petits jeunes sont à la manette et se débrouillent bien pour assurer l'ambiance. De nouvelles têtes ont fait leur apparition sous les tôles à la mi-temps (elles étaient en tribune principale lors de la première mi-temps). On sent que le match peut basculer dans un camp comme dans l'autre et les efforts en tribune sont redoublés pour faire pencher la balance. Sur une action bien construite, Keelian Portut libère le stade de Venoix à la 78e minute. Gros chaos et le stade chante d'une seule voix "qui ne saute pas n'est pas caennais". Les dernières minutes sont stressantes d'autant plus que le speaker (Sylvain, celui qui officiait à d'Ornano il y a quelques années) annonce 6 minutes de temps additionnels. Les tôles continuent de chanter de plus bel, la tribune principale y participe puis c'est la libération. Les jeunes joueurs courent instinctivement vers les tôles pour fêter la victoire ! Les fumis sont enfin de sortie et les joueurs passent de longues minutes devant la tribune (et certains prennent des fumis allumés pour célébrer). Ils vont ensuite faire la fête avec leurs familles et amis mais reviennent une dernière fois devant la tribune pour remercier les supporters de ce soutien. Malheureusement la demi-finale se joue à Paris le week-end du 1 juin, sinon cela aurait été l'occasion d'une nouvelle bête fête du foot populaire à Venoix....
