On a beau être bon dernier, le stade reste bien garni, encore 15 231 spectateurs dont une petite cinquantaine de Palois venus en bus. A l'entrée des joueurs, on reste sur le classique drapeaux + étendards (des nouveaux réalisés pour la plupart dans la semaine précédente). La tribune est bien motivée et les chants sont bien repris. Mais on concède un pénalty dès la 7e minute. L'ambiance redescend un peu et puis là, un miracle se produit : on marque un but ! Le premier depuis le début du mois de novembre ! Gros chaos sur ce but, un tender qui soutient la bâche saute. Dès lors, le stade se mobilise, on sent que cette égalisation obtenue au mental peut libérer les joueurs. Cela chante fort, c'est constant. Et on obtient à notre tour un pénalty. C'est l'effervescence dans le stade surtout que c'est Mendy qui va le tirer. Et là, c'est la déception après que le gardien palois détourne la frappe d'Alex. Mais on ne se décourage pas et on continue de chanter ; les joueurs continuent de mouiller le maillot sur le terrain, c'est ce qu'on leur demande. Tant est si bien qu'à la mi-temps, les joueurs sortent sous les applaudissements, chose devenue rare ces derniers temps.
L'ambiance est toujours bonne au retour des vestiaires. Les joueurs s'arrachent et sur un coup franc de Gaudin, notre capitaine Rom Thom décroche un coup de tête qui libère tout un stade. Quasiment trois mois sans avoir vu deux buts des notre à domicile ! Mais Malherbe reste Malherbe . Quatre minute après avoir égalisé, Rom Thom se fait expulser un tacle bien trop appuyé. Les joueurs commencent à douter, les supporters aussi. L'ambiance descend d'un cran progressivement. Et là, la tuile : on concède un nouveau pénalty à la 71e. Les Palois égalisent. On sent que les joueurs ont besoin d'un coup de fouet et le kop redouble d'intensité pour aider nos joueurs à enfin regagner un match. Dès que le quatrième arbitre annonce les huit minutes d'arrêts de jeux, les chants redoublent, le stade se met à l'unisson et vibre collectivement pour obtenir ce tout petit but qui changerait tout. Même le speaker François Duval demande aux gens de se mettre debout et de participer à l'ambiance. Mais rien n'y fait, le match se finit sur ce score de parité. Les joueurs semblent abattus après tant d'efforts donnés. Les spectateurs restent dans les travées et pour la première fois depuis longtemps applaudissent les joueurs. Ces deniers les applaudissent en retour et ils viennent au pied de la tribune nous saluer. Le gros point positif de la soirée est donc cette réconciliation public/joueurs de bonne augure pour cette opération commando/maintien.


















