deuxième match de la semaine et tout le monde espérait le même résultat. Mais Malherbe reste Malherbe et rien ne se passe comme prévu. Si l'affluence est restée la même, j'avais l'impression qu'il y avait un peu moins de monde que lundi. En tout cas dans le kop, les rangs étaient un peu plus clairsemés. Contrairement au début de semaine, aucun bâchage n'est mis sur les grilles; quelques drapeaux normands et des écharpes sont tendus à l'entrée des joueurs. Les premières minutes se jouent dans un quasi silence de cathédrale et c'est finalement le but niortais qui va donner un coup de fouet au stade. Sur l'engagement, la tribune se met à bien chanter suivie par le reste du stade, on aurait cru qu'on venait juste de marquer ! Mais les chants ne durent pas très longtemps et personne en bas de la tribune s'occupe de les maintenir. C'est encore au niveau du groupe Génération Stade Malherbe que ces derniers partent la plupart du temps. Cela créait parfois des situations cocasses avec un chant qui part au niveau du noyau et un autre d'un peu plus haut sans aucune coordination; on se serait cru au début de d'Ornano lorsque chaque groupe chantait dans son coin
La mi-temps est sifflée sous une énorme bronca après l'oubli d'un pénalty évident juste devant le kop dans les arrêts de jeux.
En deuxième mi-temps, les chants s'estompent de plus en plus et l'ambiance vire à celle d'Océane. Malgré les nombreuses occasions obtenues par nos joueurs, il y a peu de moment où le stade vibre à l'unisson avec l'équipe. Après le deuxième but, au lieu de siffler le jeune Brahim Traoré, c'est plutôt des applaudissements qui sont entendus, histoire de lui signifier qu'il doit se remotiver et rester dans son match (même si Moulin le sort finalement peu après). A la fin du match, une partie du stade siffle mais ces sifflets sont plutôt destinés au corps arbitral qu'aux joueurs, qui ont tout donné pour revenir au score. Quand ils font leur tour pour saluer le public, ils ne reçoivent que des applaudissements.
Côté visiteurs, il y avait deux gars de Niort 1925 coincés entre le parcage et la tribune Caen. Aucune activité de leur part.
