

Sur les coups de 16h45, on arrive aux abords de l'agglomération dunkerquoise, le premier bus prend une sortie et une direction que notre chauffeur n'aurait pas pris. On arrive au cœur de la ville et au premier feu tricolore, on se fait capter par la police nationale. On pensait qu'ils allaient nous escorter jusqu'au stade mais que nenni, on se débrouille tout seul dans la circulation de fin de journée. On tombe rapidement sur le stade Marcel-Tribut et son aspect extérieur de "piscine" comme l'ont si bien dit les jeunes. Ce terme avait déjà été utilisé en 1995-1996 par les premiers kopistes s'est souvenu Gourou pour désigner le stade (alors qu'il n'avait pas encore été rénové - c'est dire). Des premières personnes sortent du premier bus pour se dégourdir les pattes mais nous ne sommes pas au bon endroit; du coup dans le notre cela vaut aussi descendre mais il faut faire comprendre aux petits jeunes que ce n'est pas encore le moment de descendre. Déjà devant le stade trainent quelques supportes malherbistes qui attendent l'ouverture des portes. Après un petit tour dans Dunkerque, le premier bus arrive dans ce qu'on pense être l'entrée du parcage, Olaf et JL retirent des barrières puis font la circulation pour empêcher les voitures de passer derrière le bus. Malheureusement, ce n'est pas encore la bonne rue. Les occupants du premier bus descendent malgré tout et forment un petit cortège qui prend la direction du centre-ville. Le second bus prend la bonne rue et trouve l'entrée du parcage mais celle-ci n'est pas pratique à utiliser dans ce sens de circulation. Il fait donc un nouveau détour et une manœuvre pour arriver dans le bon sens mais pour cela il doit patienter quelques minutes le temps de faire passer le bus des joueurs dunkerquois. Une fois dans le parcage, quelques voitures d'expats sont déjà présents. Les jeunes descendent et rejoignent les occupants du premier bus déjà partis en cortège. Rapidement, un patrouille de la police nationale nous repère et nous suit, quelques uns d'entre nous vont leur parler pour leur indiquer qu'on ne fait rien de mal et qu'on cherche tout simplement un bar pour se poser. Cela devient chaotique car des personnes sont déjà posées sur une place mais personne n'est en état de savoir où celle-ci se situe. On remonte des rues tranquilles où les riverains sortent aux fenêtres pour voir ce joyeux cortège déambuler. On se pose quelques minutes sur la place où se situe la bibliothèque pendant qu'Olaf tente de savoir la localisation du bar. A ce moment, deux véhicules de la police municipale sont venus en renfort. Alors qu'on tente de prendre une rue sur notre droite, la police s'interpose et nous demande de continuer tout droit, elle veut éviter qu'on se retrouve dans certains rues commerçantes. On s'engage sur un grand boulevard commerçant qui mène à la place Jean-Bart (où doit se trouver le fameux bar) mais on rebrousse chemin car un autre bar est trouvé à proximité. Les passants sont hallucinés de voir se cortège de grands braillards vêtus de rouge et bleu ou de drapeaux normands. Puis il y a scission entre ceux qui veulent boire leur coup et ceux qui veulent retourner au stade car l'heure tourne (il est déjà pas loin de 18h). Quelques personnes restent au bar mais le gros des troupes repart vers le stade en empruntant le chemin inverse toujours sous l’œil de la police. Les plus observateurs ont pu remarquer qu'on est passé rue Benjamin-Morel

Après la distribution des tickets ou plutôt des feuilles A4 qui servent de ticket (d'ailleurs Yaya voulait en faire un tifo), on découvre la tribune digne d'un stade de district. Le reste du stade est neuf (une tribune est en cours de construction) mais notre partie peine à voir : il y a peu de sièges (on nous avait annoncée 249), la tribune est basse et la partie basse du grillage est en béton donc les premiers spectateurs assis sont forcément gênés par la partie en béton il n'y a que deux toilettes de chantier


A la pause, la buvette est envahie et on refait le match. On apprend que Ronald Zubar et Steve Elana sont présents au match mais ils ne peuvent venir nous voir. En deuxième mi-temps, Valentin monte sur le grillage pour capoter et Sebuk le seconde en bas de la tribune. C'est beaucoup mieux niveau chant car c'est beaucoup mieux sur le terrain. Les occasions de but s'enchainent (et de notre côté) et les chants y répondent à l'unisson. Comme lors de l'entrainement contre le Havre, Emilie se met aux tambours pour 2/3 chants. C'est un gros chaos qui arrive sur le but de Chahiri; d'ailleurs une partie du grillage n'y résiste pas et Micka se fait une petite entaille (il sera soigné par des secouristes). L'ambiance est à la folie dans le parcage, les chants repartent de plus belle mais l'égalisation de Tchokounté refroidit nos ardeurs. A quelques minutes de la fin du match, des policiers nationaux en tenue et de la BAC viennent se positionner devant le parcage (ils pensaient vraiment qu'on allait enjamber le grillage ?); beaucoup ressentent ce positionnement comme une grosse provocation. On repart du Nord avec ce match nul (encore une fois), les joueurs viennent nous saluer mais on sent de leur côté une grosse déception de ne pas avoir réussi à tenir le score. Alors qu'on attend de pouvoir sortir, on voit un joueur courir vers nous, il s'agit de Tchokounté qui tient à venir nous saluer et qui donne son maillot et son short ! Certains lancent un "Malik à poil !" alors qu'il repart. Sur les coups de 21h30, les portes du parcage s'ouvrent et le convoi de voitures et de bus peut prendre la direction de la Normandie. En repassant devant l'entrée principale du stade, on peut voir une poignée de supporters malherbistes qui attend la sortie de Tchokounté. Du côté des bus, on file droit vers la Normandie. Après 2h15 de route, on se fait une petit pause sur une aire où certains tentent de savoir le nombre de déplacement qu'ils ont effectué pendant que d'autres font la chenille sur le parking et que d'autres encore signent notre passage d'inscriptions diverses. Tout ce beau monde reprend la direction des bus et on arrive sur les coups de 2h du matin à d'Ornano, les jeunes finissent de nettoyer mon bus (ils sont bien disciplinés









