La veille de ce premier match de championnat, quelques membres du groupe ont pu rencontrer Moulin et Pickeu à l'issue de l'entrainement du jour. Olaf a présenté le groupe, sa mentalité, son histoire et lui dire ce qu'on attendait de cette nouvelle saison. Moulin s'est montré très réceptif à nos messages et il a bien senti que le public allait être derrière son équipe si le projet de jeu était intéressant.
Le lendemain, on se retrouve à beaucoup pour cette prépa-tifo, quelques jeunes font résonner des chants aux alentours du stade; des voitures se garent dans les contre-allées et il en sort des sacs de confettis. Tout se petit monde prend la direction de la porte n°5. A l'entrée, deux stadiers vérifient notre statut vaccinal. Pendant que les jeunes sous la houlette de Valentin s'occupe du bâchage, la section Vieux cons (Olaf, Sophie et moi) installe la table de vente pour Émilie. Au fur et à mesure des minutes, on se retrouve de plus en plus nombreux en tribune, Othman arrive avec un maillot de Mel car le sien était trempé

Une fois le gros du boulot effectué, un petit groupe dont Kevin se dirige vers la présidentielle où un maillot en hommage à Salah est accroché (astucieusement grâce à Yaya) sur sa place. On espère que le club laissera la place vacante désormais.
Concernant le match, la Borrelli était bien remplie, surtout au niveau des deux blocs centraux (un peu moins sur les côtés). A l'entrée des joueurs, les drapeaux et étendards sont déployés accompagnés de confettis pour un rendu assez correct. Les premiers chants sont bien repris et grâce à Alexandre Mendy, ceux-ci redoublent dès la 4e minute. Après ce premier but, les jeunes lancent le chant "Mendy is on fire" inspiré du Will Grigg is on fire. Il est repris timidement le temps d'être assimilé. Mais ce diable de Mendy en remet un quelques minutes plus tard et le chant s'impose enfin dans la tribune. Que dire sur le pénalty ! Cela faisait des années qu'on avait pas connu une ambiance pareille avec le stade qui reprend spontanément les chants, la Borrelli à l'unisson et une équipe qui se défonce sur le terrain ! Moulin a dû apprécier.
En début de deuxième mi-temps, une phrase pour le bébé de Kaeso est déployée sur le grillage, cela commence à faire beaucoup de bébés en si peu de temps au sein du groupe

L'ambiance reste dans la lancée de la première période mais l'équipe souffre et cela se ressent aussi en tribunes avec un peu moins d'entrain. Il fait alors relancer quelques chants fédérateurs qui remotivent la tribune. Le dale est par exemple adapté avec double rythme de tambours parfaitement effectué. Cette version est plus "punchy". Vers la 60e minute, un chant en l'honneur de Salah est lancé, bien applaudi par le reste du stade. Alors que l'ambiance commençait à diminuer, le but ruthénois (refusé sur hors-jeu) booste la tribune et les chants repartent de plus bel. Sur l'avant dernière action du match, alors que le chant commençait à baisser, un quatrième but est marqué faisant exploser une nouvelle fois la tribune. L'ambiance est survoltée et le coup de sifflet final est accueilli dans une liesse indescriptible qu'il fait bon à voir. Comme à l'accoutumée, l'équipe fait le tour du terrain pour saluer tout le public puis se pose devant la tribune pour communier. De son côté, le staff se félicite dans un coin de la pelouse et la tribune l'appelle pour rejoindre les joueurs afin que la communion soit la plus entière possible.
Côté visiteurs, il y avait 3 supporters dont l'un avec un drapeau qu'il a accroché à l'angle de la tribune Caen et du parcage.
