Ah bé oui, quand j'fais un CR, j'fais pas semblant. J'ai toujours plein de choses inutiles (mais c'est ce qui les rend indispensables) à raconter
En parlant de choses inutiles, j'en ai presque oublié l'essentiel : A tout ceux à qui j'ai dit (et puis, qui connaissent) que M. Guimbretière s'est retrouvé dans le même loto qu'Aurélie à Maltot samedi soir, comble d'un hasard assez rigolo tout de même, sachez qu'il a gagné une chaîne stéréo et une machine à pain. Bravo à lui.
Bonne mobilisation, avec un gros millier de Caennais au Parc, et un parcage qui bouge bien, malgré l'absence d'étincelle sur le terrain qui aurait permis d'enflammer tout ça.
Au regard des photos, petit regret sans trop d'importance, dommage ces blancs dans les endroits "bachable" du parcage. Quand le parcage est plein comme ça, les drapeaux normands, rouges&bleus ou blasons du club donnent de belles couleurs au parcage. Dommage aussi que les étendards et drapeaux à agiter soient trop groupés vers le bas, au détriment d'un truc plus global sur le parcage.
Mais bon, l'important c'était d'essayer de bien faire bouger ceux qui étaient là, chose pas facile avec un parcage élargi, et une grosse tribune à coté. Mission pas trop mal réussie, grâce à un gros noyau motivé (utile pour propager les chants quand le méga est juste).
DuDu-Bob14 a écrit :Mission pas trop mal réussie, grâce à un gros noyau motivé (utile pour propager les chants quand le méga est juste).
Que ca soit à domicile ou à l'extérieur c'est pareil quand le noyau bouge bien, le reste suit en général ! Et c'est clair que samedi dernier le noyau à rien lâché.
Sauf un petit point noir, encore trop de mecs de chez nous qui s'occupe de boulets qui passent leurs temps à faire des doigts ! On s'en branle de leurs gueules !
J'étais personnellement loin du noyau ( à mon plus grand regret ) et il était, hélas, difficile d'entendre les chants faute de rendu sonore... Cela n'a pas aidé à la motivation du reste du parcage, c'est bien dommage !
Hier alors que je m'endormais, je me refaisais le match dans ma tête, quand tout à coup j'ai fais un bond dans mon lit en voyant Milie reprendre un chants que je venais de lancer. Son visage est agressif, je sens la rage dans ces yeux.
Je me trouve sur les côtes exotiques de terres civilisées. Le soleil fait son apparition entre deux larges nuages blanc. La côte est cultivée, les routes pavés.
Milie saute du pont et se jette sans aucune sorte d'élégance dans les eaux du rivage, quelques douces vagues chatouillant son baudrier. D'un geste brutale, elle ordonne à ses hommes de la suivre, provocant une série d'éclaboussures qui viennent interrompre la surface de l'eau. Son cri est féroce, elle prend la loure des deux main et signale de son arrivée d'un long et grave son. Elle sort sa hache. En un instant, ses barbus l'imitent, et battent l'eau de leur armes en effrayant plus bas quelques méduses égarés. La troupe avance avec sérénité. Les genoux des guerriers sortent de l'eau, et bientôt ils se mettent à courir sur un tapi d'algues, envoyant des gouttelettes s'écraser innocemment sur le sol. Le bourg n'est plus loin. Quelques hurlements jaillissent du port, mais sont vite masqués part les aboiement barbares des hommes mouillé de moitié. Milie est devant, elle monte une dune et pousse un cri terrifiant. Ça part. Des premières battissent sortent des individus effarouchés. Le sang coule à flot sur les pavés des ruelles. Se fut court. Un chevelu grimpe au toit d'une maison de pierre comme pour admirer le massacre.
Un imposant stadier ordonne aux autres de descendre. Le chevelu profite encore de la vue. Milie lève le méga d'une façon triomphante, puis le ramène à ses lèvres après ce court instant de folie. Plus bas, le tambour reprend du service. Les victimes de la sévère bousculade se relèvent, les mains de la foule sont à nouveaux levés, Milie hurle. Je me réveille brusquement, et je me dis que demain je vais raconter ça aux gars. Milie capo, ça aurai de la gjeule!