On se retrouve donc jeudi soir à la gare à 19h52, heure d'arrivée de son bus. Puis direction la route du Mans, et le rond point de festi fete. On se met en place à 20h15, on pense ête bien placé. Il fait nuit bien évidemment, donc on s'est mis juste après le rond point sous un lampadère. On a notre petit panneau Le Mans et puis ben on attend. Au bout d'une demie heure on finit par changer d'endroit, on va jusqu'au feu pour ceux qui connaissent. Le temps passe, la température baisse, toujours personne pour nous prendre. On se dit qu'on est fou, mais qu'en plus on est loin d'être arrivé. Le temps parait long... On se décourage pas, et au bout de deux heures d'attente, un mec s'arrête enfin ! Il nous propose de nous emmener jusqu'à Falaise. C'est prêt et ca correspond pas du tout à notre objectif d'etre au Mans dans la nuit, mais bon on monte quand même.
Il est 22h17. Bernard (le conducteur) a du mal à m'ouvrir la porte arrière de la voiture, ce qui fait que j'ai du mal à rentrer dans la voiture. Ben oui, rentrer quand c'est fermé, c'est plus dur. On finit par réussir à débloquer la poignée et on s'en va. Je m'apercois rapidement que la portière est mal fermée, ca m'inquiète. On est sur une 4 voies à 100km/h, je décide donc de la tenir jusqu'à Falaise. Je fait de magnifiques relais entre ma main droite et ma main gauche



On arrive très rapidement à Falaise. Avant cela, Bernard prend son manteau de la banquette arrière, cherche dans ses poches pendant deux bonnes minutes tout en conduisant, et fini par dire "merde j'étais persuadé d'en avoir une" en rejetant son manteau derrière. On se demande toujours ce qu'il cherchait... Bref Bernard est un homme mystèrieux. Il finit par nous proposer de dormir dans un camion qu'il a aménagé en couchette, mais on refuse bien polimment, voulant continuer notre route. Il nous dépose à la sortie de Falaise.
Il est 22h40, il fait noir complet, ya beaucoup de vent, ca caille pas mal. A ce moment là, on se sent encore plus mal qu'à Caen. Puis finalement un quart d'heure plus tard, une voiture s'arrête alors que coco est entrain de mettre un jogging sous son jean, bref il est en slip au bord de la route. Le mec nous propose de nous emmener jusqu'à Alencon, on accepte volontiers. Il pensait au départ que j'étais tout seul vu qu'il n'avait pas vu coco, je me suis donc lancé dans une exlication comme quoi coco était entrain de mettre son pantalon au bord de la route. Aussitot coco a tenté de se justifier meuh bon. Nous sommes 4 dans le monospace. Philippe, chauffeur, la cinquantaine mais coco pense que non. Claude, paysan sexagènère qui habite là où il y a de la neige et possède un robot qui trait les vaches tout seul. Il nous explique que lorsque les vaches veulent être traie, elles vont au robot, et le robot s'en charge

Coco s'endort rapidement, alors que moi je galère à cause du froid. Coco me parlera quelquefois dans son sommeil, mais sinon rien de croustillant, je n'arrive que très peu à dormir...
Le lendemain, vendredi, Philippe nous réveille à 7h20, nous offre très gentiment un petit déjeuner. On établit des stratégies étant donné qu'il pleut averse dehors, et qu'il y a beaucoup de vent. On décide de choisir l'autoroute, et les sections à péage. Il nous dépose donc à Alencon Nord. Pendant un quart d'heure, on demande à toutes les voitures si elles peuvent nous prendre. On finit part tomber rapidement sur un jeune (24-25 ans, mais là encore coco n'est pas d'accord). Il se propose de nous emmener à Tours. Magnifique. On discute vite fait, et on s'apercoit qu'il peut même nous emmener jusqu'à Chateauroux. Bref coup de chance énorme. Ce mec, c'est Beubeu

Il conduit assez dangereusement, ce qui nous rassurera pas tout au long du voyage. Il se roule trois pets bien chargés, ce qui nous rassurera pas non plus. Il écoute du rap à fond ce qui nous fatiguera pas mal. Au bout de trois heures 45 de route, on arrive enfin à l'entrée de Chateauroux.
Il est 11h40. Beubeu nous lache à l'entrée de l'autoroute, puisqu'il y rentre. On est à 5 kms de Chateauroux, on décide d'y aller à pied vu qu'on vient d'avoir quelques frayeurs pendant plus de trois heures de route. Après une heure de match, on est dans le centre ville. Ville peu attrayante, mais bon en même temps, je m'attendais à ca.
On cherche un Mc Do et on finit par trouver un concurrent, Pat à Pain. Il est 13h quand on se pose enfin. On décide de bouffer comme des porcs avec les chèques déjeuners du père de Coco. On prend donc deux "Menu Pizza". Coco prend une pizza jaune, moi une au chèvre. On a chacun une frite et un coca. On prend également un sandwich raclette, très très bon, et quatres beignets. Bref ya de quoi faire. On bouffe comme des porcs, et quarante minutes plus tard, on est blindés. On squatte à peu près deux heures dans le truc tellement on y est bien. Puis on finit par se décider à bouger vers une grande surface.
On fait donc nos petites courses et direction le stade, en route on s'arrête dans un bar histoire de boire une petite mousse pour moi et un pastis pour coco, et de valider quelques grilles de rapido. Puis on reprend la marche, et un quart d'heure plus tard on est devant le stade, il doit être 17h. On se trouve un coin tranquille à l'abris du vent. On boit pas mal tout en faisant du foot avec ma belle balle de tennis. Coco tente de tricher pour gagner le match. Finalement, on terminera sur un 8-8. Arrivent les joueurs ainsi que Pilou. On récupère des invits (merci à eux) et on essaie de voir si ya pas deux petites places pour nous pour le retour vers Caen. Mais pas de chance, on est un peu blasé en se disant qu'il va falloir rentrer en stop mais bon l'humeur folichonne reprend aussitot le dessus.
Vers 20h20 on rentre enfin dans le stade. On est deux dans le parcage, mais je dirai que c'est une peu l'Argentine ! On gueule beaucoup ce qui amuse les stadiers. Puis au quart d'heure de jeu (peut etre, je sais pas trop), on va faire pipi, et on revient, on apprend par le stadier qu'on vient de maqruer un but. On a du mal à le croire, mais bon on finit par fêter le but. Là je dirai que c'est un peu l'ambiance d'un bon concert dans le parcage, avec des gens qui sautent partout (là en l'occurence deux, coco et moi). Les autres arrivent enfin de Caen. On leur remet les places à travers le grillage, mais la bache est restée dans le J9 lol. Olaf la récupèrera à la mi-temps. On est 11 MNK96 en parcage, et 2 caennais de Bordeaux. On gueule pas mal, avec quelques montées au filet qui se grimpe magnifiquement bien.
On finit par prendre un but, ce qui nous casse un peu mais ca chante quand même bien pour le nombre de présent. Fin du match, aucun joueur ne vient nous saluer. Merci à eux, ca fait toujours plaisir. On se dirige donc vers la sortie des joueurs. Huisgonde reproche à Oumar de pas etre venu, du coup Oumar le fait rentrer près du bus, et Huisgonde s'explique ensuite avec certains joueurs lol. On apercoit Aurélien et Jim the gunners (vous savez le président du MNK) de l'autre coté d'un autre grillage. On comprend pas trop ce qu'ils foutent là-bas, mais en y repensant, j'en ai un peu rien à foutre.
Les deux chauffeurs du J9 (dont je ne citerai pas les noms, ben oui on sait jamais) nous propose très gentiment de nous ramener à bord du J9. On accepte avec bonheur. On va donc se caler dans le coffre du J9. On est finalement pas trop mal installé et de toutes facons forcément mieux que le pousse en l'air au bord d'une route. La route se passe bien, ca discute, ca rigole, bref c'est cool. Ca dort un peu aussi, parce que la fatigue commence à se faire sentir. On arrive dans notre belle ville de Caen vers 4h30. Tout le monde se disperse après une dernière petite discussion devant le local. Un grand merci aux chauffeurs de nous avoir ramené. Vous nous avez sauvé la vie je pense.
Voilà, fin de cette belle aventure avec quand même quelques galères mais je m'attendais à pire. On a eu de la chance. Merci à ceux qui nous ont pris, et merci à Pilou pour les places. Merci à Coco de m'avoir supporté pour ce dep.
Voilà, il est 6h15, j'en peux plus, je vais me coucher. Bonne nuit les gens.