https://www.youtube.com/watch?v=5tUJC4TEQcs[/video]
Pour la réception du leader niçois, le groupe avait décidé de jouer l'union sacrée avec l'équipe après trois défaites de suite. Le vendredi précédant la rencontre, à l'issue de l'entrainement, le bureau du groupe rencontre des joueurs cadres de l'effectif ainsi que des dirigeants du club. Le message est clair : on veut des guerriers sur le terrain et de notre côté on les soutiendra à fond. Ce message est bien reçu par les joueurs et de leur côté ils attendent qu'on donne notre maximum en tribune pour les soutenir. Via de multiples canaux, un appel est lancé aux supporters malherbistes dans la semaine pour confectionner des confettis pour l'animation du jour ; le club joue le jeu et relaye l'info. Le tifo s'annonce bien d'autant plus qu'il est désormais plus facile de le coordonner avec l'arrivée tant attendue de la sono (sans cesse repoussée depuis plusieurs saisons).
Dimanche 11h, on se retrouve en tribune pour terminer la phrase de 60m pour les joueurs : "Ne lâchez rien, on ne vous lâchera pas !". Les sacs de confettis arrivent par grappe et sont placés dans la tribune. Dès l'échauffement des joueurs, quelques chants partent, on sent le public prêt à pousser les joueurs. Comme prévu, le lancer de confettis se fait bien, les gens ayant bien respecté les consignes des capos. Les premiers chants sont bien repris, plus de monde participe, la sono aidant. Le bloc est bien plus conséquent que face à Sainté il y a 15 jours. De même, les gestuelles sont bien reprises. Arrive le penatly qui fait suite à plusieurs occasions de but et autant de poussées du kop. Grosse explosion sur le but et toute la tribune qui reprend ensuite les chants.
En deuxième mi-temps, même si l'ambiance est un peu en deçà au début, le centre de la tribune supérieur se lève à son tour et reprend les chants, une première à d'Ornano depuis bien des années. Sur les côtés du bloc aussi, cela se lève pour participer à l'ambiance. Dans le dernier quart d'heure, plusieurs chants sont repris par tout le stade. A la fin du match, grosse communion avec les joueurs qui viennent remercier le kop (et timidement le reste du stade) et toujours un Vercoutre qui s'improvise capo.